Mont-de-Marsan (en gascon Lo Moun / Lo Mont de Marsan) est une ville moyenne française, préfecture des Landes, un des douze départements qui forment la région Nouvelle Aquitaine.

Située à mi-distance entre l'océan Atlantique et la chaîne des Pyrénées, Mont-de-Marsan se trouve en limite de la forêt des Landes (la plus grande forêt d'Europe), à proximité de la région agricole de la Chalosse. Elle est la ville principale du Pays de Marsan.

Surnommée « la Ville aux Trois Rivières », elle s'établit au confluent de deux rivières, la Douze et le Midou, qui se rejoignent en plein centre-ville pour en former la Midouze, un affluent de l'Adour.
Le confluent à Mont de Marsan

Fondée au XIIe siècle par Pierre de Marsan, la ville était munie d’une grande forteresse construite tout autour du bourg et d’un château situé à l’emplacement actuel du Théâtre, dit « le Castelnau ».
C’est au XIVe siècle que Gaston III de Foix-Béarn (Fébus ou Phoebus) décide d’agrandir le Castelnau et de renforcer le Château de Nolibos, situé à l’angle Nord Est des fortifications. Il renforce également les remparts côté Est de la ville (dont une partie est toujours visible).
Ville paisible où il faisait bon vivre, Mont de Marsan a été sous domination anglaise jusqu’au milieu du XVème siècle. C’est une des raisons pour laquelle, elle a peu subi la guerre de 100 ans. En revanche, elle a beaucoup souffert des guerres de religion.
Du Moyen-Âge au XIXe siècle, le port fluvial de Mont de Marsan était très actif. Il faut savoir qu’à l’époque, la ville était une étape importante pour le commerce. On imagine alors les gabarres qui acheminaient les produits de Gascogne, le vin, les eaux-de-vie, les blés d’Armagnac, le goudron, le miel, le bois, les produits résineux ou encore des produits importés de la mer, du Béarn et même de Hollande !
Au XVIIIe siècle, la ville devient de plus en plus agréable. Elle perd son château, ses tours et ses murailles pour laisser place à des grandes places et des artères larges et verdoyantes.
La ville devient préfecture des Landes en 1790. En route pour l’Espagne, Napoléon 1er fait une halte à Mont de Marsan en 1808 et fait signer un décret ordonnant la construction de bâtiments administratifs (préfecture, tribunal, prison).
Aujourd’hui, les berges qui bordent La Midouze incitent à la balade. Depuis le pont de l’esplanade du Midou, on aperçoit le lavoir appelé « cale de l’abreuvoir », datant de 1868.

Mont de Marsan est un centre tertiaire et administratif de premier plan, technologique avec l'importante ­ ­Base aérienne 118, une ville culturelle et sportive aussi avec des ­événements et un club renommés.

L'arrivée de l'autoroute A65 puis bientôt de la Ligne nouvelle à Grande Vitesse reliant le Nord au Sud de l'Europe, vont grandement contribuer à développer son rôle de carrefour.


 
Gabarret
fait partie de la Communauté de communes des Landes d'Armagnac et également proche du parc naturel régional des Landes de Gascogne.

«Gabarret» vient du latin «GAVERRETUM» qui signifie Lande d'ajoncs épineux.
 Mairie
Cette ancienne capitale de la Vicomté du Gabardan a eu un passé glorieux. Malheureusement la ville ne conserve presque rien de celui-ci. On peut tout de même retenir quelques dates emblématiques de son histoire.
En 1080, le vicomte Pierre 1er de Gabarret fonde un monastère bénédictin et une basilique du St Sépulcre. Il est placé sous la dépendance de l’Abbaye Girondine de la Sauve Majeure. Avec l’arrivée des moines, le bourg de Gabarret profite du droit de Sauveté. Les paysans qui venaient s’y établir obtenaient la liberté, un casal (enclos à construire avec jardin) ou un lopin de terre sur la forêt. La Sauveté servait aussi de refuge aux fugitifs et aux errants. Là, ils trouvaient protection, travail et nourriture.
Du XIV au XVIe siècle, les seigneurs de Foix et d'Armagnac se disputent le Gabardan. Avant de devenir roi de France, Henri IV parcourt tout le Gabardan en séjournant dans différents châteaux et maisons aux alentours notamment le Château de Caumale à Escalans.
En 1569, La basilique et le prieuré ne résistent pas aux attaques protestantes, seul réchappe le réfectoire des moines. Il devient l'église paroissiale.
La Maison du Gabardan (1456) est aujourd’hui le principal témoin de cette époque.

Les arènes ont été construites par le docteur Rocher en 1914. Celles actuellement visibles ont succédé à une enceinte de bois construite après 1902 (date de la construction des loges "en dur"). Elles ont une piste ovale. C'est une place importante de la course landaise, même si des corridas à l'espagnole et divers spectacles y ont aussi été organisés. Elles peuvent contenir plus de 2 500 personnes.




Mimizan est une commune de plus de 7 000 habitants, située dans la partie Nord du Littoral Landais. Entourée de nature, la commune est un espace privilégié pour la villégiature et accueille plus de 50 000 personnes en haute saison touristique. Mais c'est aussi une ville active tout au long de l'année avec ses grandes surfaces et commerces de proximité, ces instances médicales et son large tissu associatif.
Parc naturel Gombault à Mimizan
Mimizan, ville de 11 483 hectares, dont 8143 hectares de forêts et 346,5 ha de lac et étangs, 3 sites classés Natura 2000, un cours d'eau, le Courant de 7 km reliant l'océan au lac et 10 km de côte littorale, est la ville nature par excellence et elle le démontre. Valorisation des espaces naturels, promenade fleurie… Mimizan est au cœur de la nature.

Mimizan Bourg concentre la majorité des activités commerciales, industrielles, culturelles, sportives, administratives de la ville. Cette partie de la ville est symbolisée par son clocher porche XIIIe siècle, seul vestige du Prieuré Sainte Marie, étape du chemin de Saint-Jacques de Compostelle. Le Musée de Mimizan - Prieuré qui le jouxte permet de mieux comprendre son histoire, ainsi que celle de la formation des dunes. Le patrimoine historique de Mimizan compte également cinq pyramides de « sauveté » (périmètre de droit d’asile), une fontaine réputée soigner les maladies de peau et des yeux (Fontaine du Tuc d'Udos), des lavoirs du début du XXe siècle restaurés.


Parentis-en-Born se situe au nord des Landes. Au cœur de la forêt des Landes de Gascogne, elle borde le grand lac de Biscarrosse-Parentis. Ce chef-lieu de canton se trouve à 20 mn de l'océan Atlantique et à une heure de Mont-de-Marsan.
bibliothèque municipale de Parentis
Elle a toujours eu une économie très forestière (scieries, exploitation de forêts, ...). Au niveau agricole, elle possède le plus grand domaine français de culture de la myrtille.

Parentis se distingue également en participant à l’épopée de l’aéropostale vers 1930. Les aviateurs les plus célèbres de l’époque, Saint Exupéry, Mermoz, Guillaumet et bien d’autres qui font escale sur le lac avec leurs hydravions, viennent séjourner à l’Hôtel du Lac et des Pins.

Cette ville devient « Pays de l’or noir » avec les gisements de pétrole les plus importants de France mis au jour en 1954. Le pétrole de Parentis-en-Born était un bon cru car fluide et ne nécessitant qu’un raffinage modéré. Ici naissaient les premiers forages lacustres d’Europe.
Les paysages du far-west landais s’estompèrent avec le départ des impressionnants derricks servant à puiser le pétrole. Les pompes à balancier, quant à elles, poursuivent leur mission sur les plates-formes aux abords du lac.

Aujourd'hui, Parentis se tourne désormais vers le tourisme pour son lac, sa forêt, sa feria, ...
Le chemin de Compostelle et la véloroute de 1 200 km passent par la commune.